Ils disent que nos deux caractères se ressembles, est-ce vrai ? [ PV : Azura ]

J’était enfermé dans ce … A oui ! Dans ce box depuis deux jours. Deux longues journée où je n’avais eu, comme compagnie, que le vent. N‘ayant pas grand-chose à faire, j’avais beaucoup dormis, et donc récupérer toute mon énergie .Même si je ne l’avais pas quitté depuis très longtemps, la vie sauvage me manquait cruellement. L’herbe tendre, les rayons du soleil, les chants des divers oiseaux … La où je me trouvais, le foin était raide et sec, il faisait sombre et, à pars les hennissements de quelques chevaux, le silence y régnait. Je lâcha un long soupir mélancolique, avant de me diriger vers un sceau faisant office de mangeoire. Un bout de pain rassis s’y trouvait. Il était hors de question que je mange ça. Il me prenait pour qui ? Moi, une jument sauvage depuis sa plus "tendre" enfance, ne s'étant nourris que d'herbe et de feuille, n'allais jamais toucher à de la nourrir donner par des bipèdes, et surtout pas leurs restes. Derrière moi, un bruit de métal retentit. Je me retourna, pour découvrir un de ces démons qui vivaient dans ce fort. Un homme plutôt grand, aillant dépasser la quarantaine depuis un bout de temps, se dressait devant moi. Il portait un licol dans sa main droite et une grosse caisse noire dans l'autre. Je recula quand le démon fit un pas dans ma direction, bientôt arrêter par le mur de ce fichu box. Le bipède, posant sa malle au sol, essaya de me mettre le licol. Je détourna la tête, baissa le cou, tourna sur moi même. Mais, après une lutte acharnée, le bipède arriva à me passer la bride autours du cou. Après avoir attacher la sous-gorge, et me tira hors du box. Enfin, il m'attacha à une barrière de métal et me pansa. J'hennis et frappa du pied. Le démon eu l'air de comprendre et rangea son étrie, et tout ses autres accessoires dans sa caisse. Il revint, peu après, une selle et un tapis sous le bras. Je n'eu pas le courage d'opposer de résistance quand il me sangla. Après un long moment, pendant lequel je fis preuve de toute la patiente dont je disposais, le bipède me détacha enfin, et nous nous dirigeâmes vers la porte de l'écurie. Une fois dehors, l'homme fit une pause, regarda autours de lui et se remis ne marche. J'avança docilement, mais le plus lentement possible. Mais, des que je m’aperçus que nous marchions vers la carrière, je ralentis petit à petit l'allure, pour, au bout d'une dizaine de mètre, m'arrêter.

C'est en me tirants par le licol que le bipède et moi rentrâmes dans la carrière. J'aperçus un cheval noir, assez imposant, et assez a mon gout. A vrai dire, beaucoup d'étalons étaient à mon goût, et ce n'était pas pour autant que je les aimais particulièrement. Il couru jusqu'au fond de la clairière. J'était légèrement offenser. Je ne m'attendais, certes, pas un accueil chaleureux, mais être rejeté de cet manière lé, je ne m'y attendais pas. Mais, bien trop fière, je ne le montra pas et avança vers le milieu du manège extérieure. Là, le démon me resangla un dernière fois avant de me monter sur le dos et de régler ses étriers. Pendant tout ce temps, je ne pu m'empêcher de fixer l'étalon du regard, du coin de l'œil. Soudain, le bipède me fis des appels de langue, auquel je ne répondit pas. Un cours instant s'écoula, pendant lequel je secoua vivement la tête. Puis le démon me talonna. Je resta de marbre. On me talonna avec plus de force, sans pour autant que j'avance. Le bipède mit, alors, pied à terre et se dirigea vers le bord du manège. Arrêtant de détailler le cheval, je suivis le bipède du regard. Il revint, une cravache dans la main. Il voulais jouer à ça ... Je plissa les yeux, et sourit. Des que la cravache entra en contact avec mon arrière train, je me cabra. L'homme, sur mon dos, ne tint pas longtemps à place, et se retrouva bientôt au sol, face contre terre. J'hennis, et attendis qu'il se relève. Il était, visiblement énervé. Mais, dès que le bipède eut placé son pied dans un étrier, j'avança de quelques pas, le déstabilisant. L'homme se mit alors à hurler, et deux autres démons arrivèrent. Oula ! Ca se gâtait pour moi. Un des deux hommes attrapa fermement mon licol, pendant que l'autre attendais, à côté, une cravache en main. Mon cavalier réussi enfin à me remonter dessus, et, des qu'il eu claquer de la langue, je partit au galop. Mais l'homme eu beau tirée les reines dans tout les sens, il n'arrivait pas à contrôler ma trajectoire. Je me dirigea alors vers l'étalon, bien décider à prouver que j'était une vraie jument sauvage. Arriver à quelques arrêter de lui, je m'arrêta brusquement. Mon cavalier passa par dessus ma tête, et atterrie au sol, dans un nuage de poussière. Ignorant les deux hommes qui accourais, je me tourna vers l'étalon, soupira et dit :

Un cavaliers s'approcha de l'étalon ébène, pour lui murmurer quelques paroles à l'oreille, surement pour calmer l'équidé. Puis un gamin entra, un fouet à la main. Si je ne m'était pas trouvé dans un fort, j'aurai cru que tout ceci n'était qu'une mise en scène. L'enfant et le cheval commencèrent à discuter. Puis, ça tourna en dispute. A la fin, le garçon partit, l'air énervé.

Puis l'équidé me siffla, d'un ton sec, que je faisait ma maligne. Deux fois qu'on me le disait en une semaine ! J'allais vraiment finir par croire que personne ne savait ce dont était capable de faire un cheval sauvage. La colère me pris, et ma queue se mit à fendre violement l'air. Ces chevaux de cow-boys ... Tous pareils. Si il croyais que j'allais me laisser insulter sans piper mots, le cheval ébène se trompait lourdement sur mon compte. Je leva les yeux au ciel, me calmant légèrement, et, dans un long soupir qui sous-entendait beaucoup de choses, je lâcha :

Je lui jeta un coup d'œil, glacial. Mon cavalier s'était éloigner, pour discuter avec un homme, surement son supérieure. Je le surpris à plusieurs reprise à me pointer du doigt et à me regarder de travers. Tournant la tête, j'essaya vainement de casser mon mord, qui me faisait terriblement souffrir. Je n'était pas habituer à ce genre de chose, mais le métal était impossible à briser. Abbandonnant, je revint à la conversation, et cracha, sans regarder l'étalon pour autant :

Je m'éloigna, en trottinant, vers le milieu du manège. Les équidés des démons étaient de forte mauvaise compagnie ... Les un se pavanaient, quelques un faisaient leur lèche-botte tandis que les autres ... Ils étaient tellement lamentable qu'il ne méritait pas qu'on leur donne le nom de chevaux.

Oui, je l'avoue, mes paroles pouvaient être blessante, ou même provocante. Mais, quel équidé digne de ce nom n'aurai pas était agressif à ma place ? Je sillonna les alentours du regard. Des hautes barrières, des cow-boys en quantité et ... des moitié d'équidé en pagaille. C'était vraiment comme je l'avais imaginer dans mes cauchemars. M'enfuir risquait de ne pas être une tache facile. De plus, il était inimaginable que je demande de l'aide à qui que se soit. Jusqu'ici, je mettais toujours débrouiller seule, depuis mon enfance, et ce n'était pas aujourd'hui que cela changerais.

Osant un regard furtif en direction du destrier ébène, je me demanda ce qu'il aurai fait à ma place. Question stupide ! Il n'était pas à ma place, et il ne le sera surement jamais. Les paroles que je venais de lui lâcher mes revinrent en mémoire. Si j'était lui, j'aurai très mal réagis. Qui étais-je ? Dans ce fort, personne, mise à pars une jument qui semblait être plus que prétentieuse. Je venais de ma faire capturer bêtement, et je trouvais quand même le moyen de critiquer les chevaux de cow-boys ... Je fis la moue, avant de retourner voir le cheval. Je ne voulais surtout pas qu'il pense que j'était faible, et encore moins que j'était lâche. Arriver à quelques mètres de lui, je lâcha, une grimace discrète sur les lèvres :

J'avais bien appuyé sur le "compagnie". Je n'avais pas besoin d'amis. L'amitié n'avais rien à faire dans ma vie, et pendant toute mon existence je m'en était passé.

Je suivis le garçon du regard, jusqu’à qu’il sorte du manège. Pauvre cheval ! Il s’est fâché avec son maître !(Pensa-t-elle ironiquement). Dehors, l’autre garçon et une jument regardaient l’étalon. Je rapporta ensuite mon intention sur l’équidé qui venait de me répondre. A quoi sa me servirai ? A rien. Amuser, je regarda le cheval se baisser pour boire. Puis, quand il eu fini, il continua à parler. J’avais remarquer qu’il ne m’avais pas écouter. Mais, même si je le considérer comme la moitié d’un cheval sauvage, je l’écouta parler sans bouger. C’était une preuve flagrante que je le respectait. Du moins, que je le respectait un peu.

L'étalon continua de parler, et je l'écouta en silence. Le nom d’une jument arriva dans la conversation. Mayra … C’était surement la jument de tout à l’heure. Enfin, le moment que j’attendais arriva. L’étalon ébène sous-entendu que je n’avais pas de cœur, ou qu’il était en pierre. Mais, cette fois, je ne fus pas vexée. On me l’avait dit tellement de fois que je prenait ça, à présent, pour un compliment. Etre ,en quelque sorte, vil pouvait avoir de grand avantages. Ne pas éprouver de la pitié, dire ce que l’on pensait sans avoir peur d’être blessant, … Mais, des que l'étalon recommença à dire des injures, je me remis sur la défensive. Peste ? Ok, un peu peste sur les bords. Hargneuse ? Je l'était tout le temps. Mais j'avais horreur qu'on me traite de capricieuse. Je n'exigeais pas grand chose : Qu'on me laisse tranquille. Piqué au vif, j'était prête à répliquer sèchement quand l'étalon ébène me lança, indirectement, un défi.

Je resta là, cloué sur place. Je m'attendais à tout, sauf à un changement d'humeur si soudain. Je cligna plusieurs fois des yeux, comme si j'avais rêver. Ne sachant, sur le coup, quoi répondre, j'éclata de rire. Il était pas si méchant que sa, en fin de compte. Je sourit à l'étalon, une lueur intéresser dans les yeux. Puis je plissa, une nouvelle fois, les paupières et pris un air pensive. Après quelques secondes, je dit :

Je jeta un coup d’œil à la dénommé Mayra. Elle me regardais de manière plutôt bizarre. Enfin, je crois que c’était à moi qu’elle adressait ce regard froid. Je déduis, grâce au parole du cheval la concernant, que c’était de la jalousie. Mais oui ! Mayra était la compagne de l’équidé ! Ca sautait au yeux. Du regard, je passa de l’étalon à la jument, un sourire amusé sur les lèvres.

Des bruits de sabots retentirent derrière moi. Je me retourna, pour découvrir la fameuse Mayra. Elle se dirigeais vers nous. Elle semblait ... fâchée. Regardant de nouveau l'étalon de jais, je le surpris en train de sourire. A qui ? Pourquoi ? Le cheval héla alors la jument. Je distingua, dans sa voix, une pointe de moquerie. Etonné, je haussa un sourcil. Mayra répondit, assez sèchement, que le gamin lui " l' " avait dit. Je ne saisi pas ce dont elle parlait, mais j'en déduis que c'était surement à cause de sa que le jeune homme avait l'air énervé. Je suivis la jument des yeux. Et je fus, pour ne rien cacher, très étonné quand l'étalon émit un sifflement. Et voila qu'il parlait du collier en fleurs de Mayra ! Je voulut lui répliquer, pour lui rappeler, qu'il n'avais pas grand chose à dire, lui qui portait un licol en or. Mais je ne sais quoi, me retint. Je me contenta, alors, de murmurer :

Par contre, je dévisagea, les yeux écarquiller, la jument quand son compagnon lâcha qu'elle aimait les cow-boys. Je m'attendait, de la pars de Mayra, une contre-attaque cinglante. Au lieu de ça, elle explosa de rire. Je soupira, elle était navrante. Aggacé de toute ses sottises, je m'éloigna. Derrière moi, j'entendit la jument dire une dernière phrase, suivis par le bruit régulier de pas sur le sable de la carrière. Moi qui m'attendait à ce que les juments soit rebelle, j'était servie !

Sans la regarder partir, je pivota et revint vers l'étalon. Mais, j'entendis bientôt Mayra revenir. Je me retourna, vivement, prête à la renvoyer d'où elle venait. C'est alors que je vis la chose que je ne voulais, même pas entrevoir. La jument enchainant plusieurs figure, un cavalier sur son dos, sans le moindre signe de dégout. Demi volte simple, demi volte renversée, en passant par la diagonale et le doubler. Je ne voulait pas voir, ce que j'appelait, un massacre. Mayra était pire que honteuse.

Sans tourner la tête, j'écouta le cheval d'une oreille. Le regard vague, je cherchait inutilement un moyen de m'échapper. Malheureusement, tout commençait à s'entremêlé, à devenir flou et incompréhensible. Les yeux légèrement voilée par la peur, je lâcha :

Les paroles de Mayra me revint, sans que je sache pourquoi, en mémoire. Plus précisément, la dernière phrase qu'elle avait prononcé avant d'aller ... Enfin, bref, aucune importance. Omégo ... Etant redescendu sur terre, je regarda le cheval. En tant normal, j'aurai sortit quelque chose sur le nom de l'équidé. N'importe quoi. Mais ce nom me disait quelque chose. J'était sure d'une chose : je n'avais jamais vu l'étalon. Le regard, à nouveau absent, je commença à chercher dans mes souvenirs du passé.