Toi... Tu serra mon amie?... [pv: Azura]

Levé à l'aube par le doux chant d'un oiseau, je me trouvait dans la forêt. Un endroit calme, assez sombre. Mon bonheur. Je me coucha, à l'ombre d'un grand chêne, et examina les alentours. Plusieurs arbres, assez massifs, se dressaient, tel des géants à plusieurs mètres de moi. Je ne voyais aucun ruisseau, mais j'entendais pourtant le clapotis régulier de l'eau près de moi. Le ciel était couvert. Pourtant, une brise chaude planait dans l'air. La rosée avant emperler l'herbe de la forêt. Deux papillons voletèrent autours de moi, avant de s'éloigner légèrement. Ils se posaient aux sol, avant de reprendre aussitôt leurs envols. Je suivis leurs manèges un bouts de temps. Puis les deux insectes s'envolèrent pour ne plus revenir. De toute façon, je voulais partir. J'arpenta une dernière fois les alentours du regard. Cette forêt ressemblait étrangement à celle de cette fameuse journée enflammé. Des souvenirs trop douloureux, dont je ne voulais pas me rappeler.

Mais, alors que j'allais partie, quelques chose attira mon intention. Je me leva, et me dirigea vers ce qui semblait être des traces de sabots. Je plissa les paupières, et regarda les empreintes de plus près. Les chevaux qui étaient passés par là dans la mâtinés étaient ferrés. Je ne les avaient pas entendu. La seule explication : j'avais fait un petit somme. Bref, ça devaient être une de ses courses stupides, organisée par les bipèdes, pour savoir quel équidé était le meilleur. Je fixa les empreintes pendant quelques secondes, l'esprit vide, avant de détourner la tête et de partir. J'allais, sans le vouloir, dans la même direction que ceux que j'appelais "les demis-cheveux". Des équidés apprivoiser, ne pouvant survivre longtemps face aux danger qu'offrait la vie sauvage. Juments et étalons se laissant monter dessus par des démons. Je plaignais vraiment ces "simple montures" de cow-boys.

Je marcha une trentaine de minutes, à l'ombre des arbres de la forêt, avant d'arriver à sa lisière. Le ciel s'était, à présent, dégagé. Mais, remplaçants la brise chaude du matin, un puissant vent du nord s'était levé. Je secoua vivement la crinière, avant de m'élancer, ma longue chevelure au vent, fendant le vent en deux. Cela faisait six jour que je marchais vers de nouvelles terres. Peut-être resterai-je quelques temps sur celle-ci. Je ralentit légèrement l'allure. Enfin, assez pour repasser au trot. La plaine s'étendait, toujours et encore, devant moi. L'herbe verte à perte de vue ...

Je m'étonne donc moi-même, qu'avec ce terrain dégagé, je ne vit pas arriver cet adolescent. Des qu'il commença à parler, je me retourna à moitié. C'était un cheval pie, alezan et blanc. Il venait de me poser une question, que j'ignora. J'avais perçu une odeur suspecte, voir répugnante. A présent, je savais qui la portait. L'adolescent s'était surement imprégner de l'odeur de son maitre. Si il n'avais pas cette repoussante odeur de bipède, j'aurai surement pris le cheval pour un sauvage, un vrai. Mais non, ce n'était qu'une moitié d'équidé. Je ne le voyais pas bien car ma crinière me cachait la vue. Je secoua donc, un nouvelle fois, ma chevelure avant de lui demander :

Le dénommé Moon afficha un sourire. Je n'y fis pas vraiment attention, et détourna la tête pour regarder l'horizon. Je me demandais ce qu'être un cheval captif faisait. Je ne m'apprêtais à me pencher sur la question quand Moon me répondit. Tien donc ... C'était un ancien cheval sauvage ? Je le détailla longuement, surprise.

Le cheval s'éloigna de quelques pas, pour admirer l'horizon. Moi, de mon côté, j'arpenta les alentours, sur mes gardes. Si il y avait un demi-cheval, le démon qui le montait ne devais pas être bien loin. Je ne vis rien, je n'attendis rien ... Me détendant légèrement, je m'aperçus que Moon était revenu. Il m'informa que j'était ... sublime. J'esquissa, furtivement, une petite grimace. Mes yeux commençaient à virer à l'azur. Je n'avais pas bouger que Moon repartit. Je le suivi du regard, puis le rejoignit quand il me fis un signe de tête.

Je secoua, une dernière fois, ma longue crinière. Je savais que Moon était un cheval rapide. Je sourit, pour moi-même, avant de jeter un coup d'oeil au cheval. Il me fixais du regard ... Un peu mal à l'aise, je m'élança dans la petite colline.

Au trot, je ferma les yeux. L'air pur, la douce odeur de l'herbe, le merveilleux chant d'un rossignol ... (Y a des rossignols là bas ?] J'ouvris les yeux, pour découvrir un ruisseau d'eau fraiche qui serpentait. Accélérant, passant carrément au galop, je sauta. J'atterrie sur l'autre berge, puis m'arrêta. J'émi un petit hennissement, pour le plaisir. Cependant, une question tournait, en rond, dans mon esprit. Je me tourna vers Moon, agita ma chevelure et lui demanda :

Pour moi, il était inconcevable d'aimer cet vie de captif. Si, un jour, je devenais une jument de cow-boys, je mettrais tout en œuvres pour m'échapper. Pourquoi, alors qu'il n'était plus attacher, Moon ne s'enfuyais pas ? Peut-être préférait-il la paille raide à la douce herbe des plaines ...

Le cheval alezan se tourna vers moi et me répondit ce que je voulais entendre. Enfin, le début du moins. Des qu'il m'informa que j'était une des rares personnes qu'il connaissait, je devina de suite la fin de sa phrase. Etre son amie ? Je n'avais nullement besoin d'avoir de l'affinité avec un cheval. L'étalon se baissa, pour manger, avant de me demander si j'avais quelqu'un dans ma vie. C'était une question vraiment déplacé de sa part, mais je ne fit pas paraitre mon mécontentement et me contenta de lâcher :

Je leva la tête, pour soutenir le regard de Moon. Dans mes yeux, on pouvais facilement percevoir un éclat de colère. Détournant le regard, je fixa le sol avant de cracher :

Sur ce, je pivota sur mes sabots, et traversa, d'un pas rapide, le ruisseau. Arrivée de l'autre côté, je me retourna et dit :

On était en plein milieu de l'après-midi. Le soleil n'allais se coucher que dans plusieurs heures, mais je ne voulais plus parler avec Moon. Pas aujourd'hui, du moins.